Revue de presse: Parmi les réformes qui ne sont pas encore lancées pour parer au manque de pluies, il faudra compter avec la commercialisation de nouvelles variétés développées par l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) via la possibilité de création de filiales à vocation commerciale. Une revue de presse de L’Économiste.
Par Lamia Elouali

Le développement de la productivité et de la résilience de la céréaliculture passe par de nouvelles variétés de semences et par la réduction de la dépendance du Royaume vis-à-vis de ses importations de céréales.

Le ministère de l’Agriculture planche actuellement sur cette réforme, notamment via la promotion de la commercialisation de nouvelles variétés de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), avec la possibilité de créer de nouvelles filiales à vocation commerciale, indique L’Économiste de ce mercredi 14 août.

Le projet de l’INRA consistera à se doter de moyens propres, afin de vendre directement ses nouvelles variétés de semences, créées pour mieux répondre aux besoins de la profession, des agriculteurs et des consommateurs finaux.

Selon le quotidien, «au total, il s’agit de 34 variétés dont 13 ont déjà été cédées aux sociétés semencières pour leur multiplication, alors que 21 variétés restent à concéder».

Ces variétés de semences, développées dans les laboratoires de recherches de l’INRA, sont adaptées aux différentes zones agro-climatiques (zones Bour favorables et zones semi-arides, caractérisées par les différents stress biotiques et abiotiques).

«Elles sont de bonne qualité technologique et ont un haut potentiel de rendement -la composante génétique «variété» contribue à hauteur de 50% dans l’amélioration des rendements», indique L’Économiste.

En plus de leur productivité et de leur qualité, ces nouvelles variétés sont également résistantes aux principales maladies, ainsi qu’aux nuisibles.

L’INRA continue par ailleurs à exploiter le progrès et la variabilité génétique pour trouver de nouvelles sources de résistance aux maladies et aux nuisibles, «afin de lutter contre d’éventuelles apparitions de nouveaux pathotypes de champignons et de biotypes de ravageurs plus virulents et cassant la résistance existante dans la plante», écrit le quotidien.

Concernant la céréaliculture, 26 variétés ont été recensées, dont six variétés de blé dur, six variétés de blé tendre, cinq d’avoine, quatre variétés d’orge, trois de colza et deux de triticale.

Au niveau des semences de blé tendre, la céréale la plus appréciée au Maroc est la variété Irchad, qui a le plus important potentiel de rendement, soit 80 quintaux à l’hectare.

Elle est suivie par les variétés Malika (71 Qx/ha); Ibtissam (68 Qx/ha); Lina et Kharouba (65Qx/ha chacune); Snina (63 Qx/ha) et Khadija (60 Qx/ha).

Par Lamia Elouali
Le 13/08/2024 

Source: Le360.ma